Juste quelques heures de Soleil à Forcalquier. Je prends et je partage !!!

Sur la façade d'une maison, rue de Forcalquier.





Forcalquier, Alpes de Haute Provence. J'y ai passé un peu plus de deux ans, juillet 2003-fin 2005. En exil (déjà !) en chute de feuille morte. J'y connaissais la troupe de théâtre "En Compagnie des Oliviers", Jean-Pierre, Sarah... Je pensais pouvoir bosser avec eux mais leur projet "européen" avait capoté, histoire de financement qui tombe à l'eau... Amicalement, ils m'ont proposé l'utilisation de leur local et d'un ordi-imprimante. Je me suis lancé là dans la fabrication de mes premiers livres artisanaux. Une nouvelle page dans ma vie d' "homme qui dit". Me baladant dans le village, de bar en bar, de boulangerie en épicerie, j'ai rencontré de nouvelles personnes. Dont Cécile. Une sacrée "bonne femme" ! Une peintre. Géniale. J'adore ce qu'elle fait. Un vrai regard, un vrai univers. Une Poétesse, à sa façon ! On est devenu amis. Très amis... Et puis les choses ont défilé, mes bouquins, ma "Cariole de l'Ecriveur", un garage qui s'est présenté à moi et où j'ai installé mon "Atelier". Quand je suis parti en 2005, je devais avoir "inventé" huit ou neuf bouquins (Théâtre et Poésie) et une riche collection de "Cartes Poétiques". Tous les lundis matin, c'était la déambulation de cet attelage dans le fameux "Marché de Forcalquier". Participation au très riche "tourbillon culturel local", en somme. Et puis je suis parti, j'ai tourné la page, quitté une fois encore une implantation toute fraiche... Au revoir, les amis du Théâtre des Oliviers, et puis Françoise, Dune, Jacques, Philippe, les amis de Radio Zinzine, au revoir Cécile, ma chère Cécile... On s'appelle... 
Cécile, on se revoit de temps en temps, quand elle passe par Lyon pour aller voir sa famille, elle fait escale, un jour ou deux... Allez, à la prochaine... Et puis là, elle, qui anime là-bas des ateliers d'art plastique, elle me propose "Tu veux pas venir pauser pour nous, j'organise un stage de modèle-vivant...". Pardi ! Je fais ça à Lyon depuis 2009, alors, à Forcal, pour Cécile ! Et voilà. Je viens donc de passer quatre jours dans ce Sud haut-provençal. Vendredi, flotte. Samedi, Atelier et flotte, beaucoup flotte. Dimanche, Atelier et moyen flotte. Deux séances de travail très agréables, dans une chouette ambiance. Et lundi, le travail est fini, donc immersion dans le Marché, je retrouve Dune, de passage, je retrouve des repères, je respire... Lyon est loin... Je fais quelques photos du village, et l'aprem', Cécile n’emmène dans les envergures de Forcal, vers Pierrerue, au bord d'un cours d'eau et d'une cascade qu'elle connait depuis ses temps de jeune maman... Photos, photos, photos... C'est beau, c'est serein, j'en profite, demain, c'est retour à l'exil de la ville-barbelés. Je vous expliquerai... Pour le moment, on visite et on respire ce monde. Merci de votre compagnie !



Il y a deux-trois ans de cela, l'immeuble en face de chez Cécile s'est effondré en pleine nuit de Noël. Grosse peur mais, du coup, le paysage change, une vue un peu plus profonde, un peu plus de lumière et de la cicatrice dans les pierres, des étais, du pansement de ciment et d'acier...  




Vous les voyez, tout là-haut, les guetteurs ?

Dormez tranquilles, les gens, nous sommes votre quiétude...


Ici s'élevait une maison d'homme... Mais qui résiste au temps à tout jamais ?



Lundi, il fait beau enfin, pendant que la dame vaque à ses affaires, va respirer, petit homme !



Gaffe à tes chevilles, dans les ancestrales calades...







Salut, la belle !





La cathédrale et ses cloches omniprésentes...

Au fond, sous une encore vive couche de neige, la Montagne de Lure.





On connait mon admiration pour ces "pointes vertes" enracinées au cœur des murailles... Le symbole de la VIE envers et contre  tout !



Qui revoilà !!! MERCI, Misssss !



Désolé, j'ai passé mon année de latin à draguer Agnès... Il ne m'en reste que son prénom...


L'aprem de ce lundi, Cécile m'emmène au bord de l'eau. Moment serein.




Sur le petit sentier, un arbre d'une envergure...

J'avais jamais vu cela. Peut-être trente mètres... La basse branche à gauche s'appuie carrément sur la roche. En toute confiance, en toute fraternité...


Dans le temps, il y avait par là un moulin à eau. Ces ferrures en furent-elles ?

La cascade promise, sa dimension sonore, sa fraicheur printanière...



Ma chère Cécile. Cécile MASSON, une artiste géniale.



Les strates sont verticales. Il y eut du chamboulement, par ici, il y eut !



Et celui-là qui se pose la-haut, et sautille sur place de longues minutes...

En travaillant les photos, je remarque quelque-chose à son bec. Comme un objet qui l'empêcherait de s'ouvrir... J'espère que je me trompe...
Ciao camarade ! Bonne chance !



A toi aussi, Mr le géant ! Merci !
 

Vu du haut du pont.




Par ici aussi il y eut de l'activité humaine. J'aime ces traces...





Retour at home. Je me repose un peu dans ma chambre. Et m'amuse, comme dans mon enfance,au jeu de la poussière dans la source de lumière.




Le soleil a été trop capricieusement modeste cette fois-ci. A mon prochain séjour à Forcalquier, je mets les bouchées doubles. J'ai repéré tout un tas de futures images. Y'aura plus qu'à !
Vous ne connaissez pas Cécile MASSON et ses œuvres. Avec sa permission, voici un autoportrait ! Ca a de la gueule, hein! C'est pas commun ! Trop forte, Madame !!!




Merci pour avoir partagé ces moments sereins, les amis, et à la prochaine !!!


Photos et textes Denis MARULAZ 2017.





Petit souvenir de ma période focalquiéroise, sur le fameux Marché du Lundi, avec ma belle carriole de livres artisanaux, novembre 2004...






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